L’Afrique est considérée comme le berceau de l’humanité, où les premiers hominidés ont évolué et ont donné naissance à notre espèce, Homo sapiens. L’évolution des espèces n’est pas linéaire mais buissonnante, plusieurs espèce ont coexisté tel que Toumaï , découvert à Djebel Irhoud, fossile du plus ancien représentant connu de l’humanité, marchait sur ses deux jambes il y a sept millions d’années.
L’évolution du genre Homo a débuté vers 2 millions d’année, et notre espèce Homo Sapiens vers 300’000 ans.
L’Érythrée, en tant que région de l’Afrique de l’Est, a probablement été habitée par des groupes humains anciens depuis des millénaires, les fossiles pleinement moderne ne sont documentés qu’à partir d’environ 200’000 ans avec le crâne d’Omo Kibish 1 (195’000 +/- 5000 ans) découvert en Éthiopie.
Les détails spécifiques concernant les premiers peuples de l’Érythrée, leurs modes de vie et leur évolution ne sont pas bien documentés.
L’ Érythrée possède un riche patrimoine archéologique qui reflète son histoire ancienne et sa position stratégique sur la côte de la mer Rouge. Voici quelques-uns des sites archéologiques les plus importants du pays :
1. Adulis
- Localisation : Près de la côte de la mer Rouge.
- Importance : Adulis était un ancien port commercial majeur de la région et a joué un rôle clé dans les échanges entre l’Afrique, le Moyen-Orient et la Méditerranée. Il faisait partie du royaume d’Aksoum (ou Axoum), qui s’étendait sur une grande partie de l’Éthiopie et de l’Érythrée. Les fouilles ont révélé des traces de bâtiments, des églises chrétiennes anciennes, et divers objets commerciaux.
2. Qohaito
- Localisation : Plateau au sud d’Asmara, la capitale.
- Importance : Qohaito était une ville ancienne située dans les hautes terres d’Érythrée, probablement habitée à l’époque pré-aksoumite. Le site est riche en ruines d’anciennes structures, incluant des temples, des barrages et des routes anciennes. On y trouve aussi des pétroglyphes et des gravures rupestres.
- Patrimoine mondial potentiel : Ce site est inscrit sur la liste indicative de l’UNESCO pour devenir un site du patrimoine mondial.
3. Matara
- Localisation : Près de la ville de Senafe, au sud de l’Érythrée.
- Importance : Matara est un autre site important qui faisait partie du royaume d’Aksoum. Les fouilles ont révélé des obélisques, des inscriptions en guèze (l’ancienne langue éthiopienne), des restes d’édifices et des objets datant de l’antiquité. Les découvertes montrent que la ville jouait un rôle dans le commerce international de l’époque.
4. Nakfa
- Localisation : Dans les montagnes du nord de l’Érythrée.
- Importance : Outre son importance historique récente en tant que centre de la résistance érythréenne pendant la guerre d’indépendance, Nakfa abrite également des sites archéologiques plus anciens, comme des vestiges de villages traditionnels et des traces d’habitations anciennes.
5. Dahlak Kebir
- Localisation : Îles Dahlak, mer Rouge.
- Importance : L’île de Dahlak Kebir, la plus grande des îles Dahlak, possède des ruines d’une ville ancienne qui remonte à l’époque médiévale islamique. On y trouve également des tombes musulmanes et des ruines de mosquées, illustrant le commerce et les échanges qui avaient lieu dans la région entre l’Afrique et le Moyen-Orient.
6. Asmara
- Localisation : Capitale de l’Érythrée.
- Importance archéologique : Bien que plus connue pour son architecture moderniste de l’époque coloniale italienne, certaines fouilles à Asmara ont révélé des vestiges de colonies anciennes, incluant des poteries et des outils en pierre, témoignant d’une occupation humaine ancienne sur le plateau d’Asmara.
Ces sites archéologiques reflètent la richesse historique et culturelle de l’Érythrée, qui a été un carrefour de civilisations durant des millénaires, reliant l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe.
Dès le IV apparaît le christianisme.
Les recherches archéologiques et paléontologiques sont en constante évolution et pourraient révéler de nouvelles informations sur l’histoire ancienne de l’Érythrée.
Sources: